• Auteur(s): Daniel Bastin
  • Éditeur: Memogrames
  • Genre: Histoire
  • Format: 21 x 29.7 cm
  • ISBN: 978-2-930418-25-5
  • Parution: 2007
  • Prix: 45 €
  • Disponibilité: Disponible

Au XIXe siècle, les autorités belges, soucieuses de préserver l’indépendance et la neutralité du pays, entreprirent l’édification de divers édifices militaires à nos frontières. C’est dans cette perspective que la place fortifiée de Liège fut dotée, en plus de la citadelle, d’un chapelet de douze forts. Ce mécanisme de fortifications constitua, en 1914 et en 1940, un obstacle sur la route de l’armée allemande. Malgré une bibliographie abondante à propos de la position fortifiée de Liège et des péripéties relatives à sa résistance à l’envahisseur, tout n’a pas été dit. Heureusement, des passionnés compulsent les archives, dégagent et entretiennent les sites et veillent à leur mise en valeur historique et touristique. D’aucuns de ces passionnés ont publié articles et brochures à propos des différents forts. Toutefois, à ce jour, aucune publication n’avait été consacrée aux frères d’armes herstaliens que sont les forts de Pontisse et de Liers. Cette lacune est enfin comblée grâce au travail de longue haleine mené par Daniel Bastin. Le livre évoque chronologiquement les besoins de l’État belge de garantir militairement son indépendance et sa neutralité, les fortifications élaborées dans les années 1870 par le Général Brialmont, la construction des forts à la fin du XIXe siècle et leur conception architecturale, ainsi que leurs armements à la veille de la Grande Guerre. La résistance du fort en août 1914 est décrite jour après jour, jusqu’à sa capitulation.  Daniel Bastin n’oublie pas, non plus, de rappeler au passage les exactions allemandes en région liégeoise, ainsi que le sort réservé par l’occupant aux deux forts entre 1914 et 1918. Les nouvelles affectations des deux forts dans l’entre-deux-guerres, les réparations, modifications et modernisations apportées sont longuement décrites, documents à l’appui. Enfin, la résistance de Pontisse à l’envahisseur nazi en mai 1940 est évoquée de manière originale et inédite, puisque ce sont divers journaux de campagne, dont celui du Commandant du Fort Fernand Pire, que l’auteur a retrouvé et nous livre. Les chapitres suivants exposent le devenir des deux forts de l’après-guerre à nos jours et décrivent notamment leurs affectations au profit des industries militaires implantées à Herstal. Diverses annexes complètent utilement l’information du lecteur.