Spécialiste de Van Gogh depuis vingt ans, Benoît Landais ne s’était pas fait que des amis en partant à l’assaut des Tournesols, du Jardin à Auvers, de l’Arlésienne ou, en 1997, de l’atelier du docteur Gachet. En réponse, la garde rapprochée avait transformé les œuvres dénoncées en autant de symboles. Elle s’est efforcée de noyer dans l’oubli les œuvres réapparues. Mais l’homme est aussi avisé que tenace. Après deux premiers livres sur ces questions dont Vincent avant Van Gogh, son troisième ouvrage sur « Vincent » brandit un grand dessin qui balaie la défense du docteur.