Ce n’est ni un roman, ni un journal, ni de la poésie en prose, encore moins un recueil d’aphorismes… Mais un peu de tout cela quand même… tandis que s’envole l’instant présent et que vient déjà l’instant d’après. Nathalie Boutiau nous revient avec un ouvrage difficile à catégoriser, qui tient à la fois ou séparément du roman, du journal et de la poésie en prose. Ce petit livre précieux réunit des textes brefs, se situant entre l’essai et la poésie, sous tendus par une pensée philosophique singulière, fragments de notre vie dont il subsiste les traces d’instants anciens. Ils tentent une approche discrète de sa nécessaire transparence que révèlent, en quatre parties, la mémoire et tout ce qui fait le merveilleux invisible. Le tout en n’allant qu’à l’essentiel des petites choses du quotidien qui finissent par déterminer l’existence de chacun.
Née en 1966 à Wilrijk, Nathalie Boutiau a passé son enfance en Afrique avant un retour au pays natal. Elle cherche alors sa voie, de l’art à l’architecture des jardins en passant par la photographie, avant des études d’institutrice. Elle enseigne à Huy, dans le cadre d’ateliers de poésie, puis devient correspondante de presse au journal L’Avenir, pour les pages culturelles, de 2000 à 2016. Elle est aujourd’hui enseignante à la Ville de Liège. Nathalie marche, rêve, écrit et marche encore. De ces errances, jaillit une écriture sensible, pudique parfois, toujours sincère, qui révèle sa passion pour la poésie et cette volonté de trouver un sens à la vie. Après un premier recueil de poésies – l’Enfant de Lumière – et quelques poèmes publiés dans la revue l’Arbre à paroles, elle tenta l’aventure du roman avec N’oublie pas d’aimer. En février 2014, elle récidiva avec le Silence de Jimmy, roman réaliste et d’analyse.