Louis Dubrau est le nom de plume de Louise Scheidt (1904-1997), choisi par elle pour déjouer les préjugés de la critique qu’elle estimait misogyne. Le patronyme est emprunté à l’une de ses grands-mères.
En 1925, elle s’installe à Paris pour suivre les cours de la Sorbonne et du Collège de France, s’adonne au chant, à la musique et au dessin, et fréquente assidûment les ateliers d’artistes.
De retour en Belgique, elle donne des récitals de chants et rejoint le groupe du Journal des poètes.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, elle se lance dans la politique, milite pour la cause des femmes et s’engage dans la résistance. Elle sera également active à la Croix-Rouge et présidera l’Union des femmes de Belgique
Après la guerre, elle abandonne l’action politique et collabore à de nombreux journaux et périodiques tout en poursuivant une œuvre abondante – plus de cinquante titres : poésie, récits, romans, contes et nouvelles. Elle entreprend aussi de nombreux voyages aux quatre coins du monde, à l’écart des circuits touristiques. Ces voyages, témoignant d’une inlassable curiosité, nourriront aussi bien des reportages que son œuvre littéraire.