La poésie de Joan Todó (La Sénia, Catalogne, 1977) jaillit des sources les plus profondes. La puissance tellurique de ce poète, marqué par la singularité d’une personnalité expressive aussi vive que débordante, n’est comparable qu’à la réverbération incessante d’un langage expressif qui surgit des entrailles du paysage. S’il est un principe vital qui conduit à l’aspiration insatisfaite du poète, ce n’est autre que l’amour, conçu comme force souveraine. Son érotisme est la sève qui nourrit le principe de survie de tout être.
— Jaume Pont