
Le texte qu’on va lire, hanté par la mémoire d’un proche – frère jumeau en l’occurrence – disparu il y a quatorze ans, entend filer la trace laissée par sa vie dans celle de l’auteur. Par son passage exactement.
Ainsi, remodelage identitaire, pourquoi pas ; texte sur le deuil si l’on veut, mais alors comme seuil, aiguillage peut-être d’une renaissance, à l’horizon d’un plus de soi.
« Ce récit touche à la faille de toute possibilité même de parole, dans ce vis-à-vis de frères jumeaux où l’un outrepasse l’autre à l’infini… » (Hubert Haddad, préface).