
Le moindre mouvement est une façon d’apprendre à habiter le silence qui nous enfante et nous tue pour nous semer aux vents de nos torpeurs de nos efforts immobiles et de nos recommencements chaque matin les mêmes toujours jusque dans les fureurs du quotidien la déraison et les colères de vivre mais ; encore un peu de souffle nous gonfle les poumons il n’y a d’acceptable que l’inutile