Journaliste, auteur, traductrice et enseignante, Annick Stevenson est née le 9 novembre 1948 à Lyon, de mère ardéchoise et de père provençal, et vit aujourd’hui en Haute-Savoie, près de Genève, avec son époux, Roger Stevenson, qui fut pendant plus de vingt ans professeur de français et littérature française en Oregon (Etats-Unis). Elle est mère d’une fille, Céline Anthonioz, directrice d’une école de français langue étrangère, à laquelle elle participe à divers titres.

Annick Stevenson a été pendant une vingtaine d’années journaliste internationale pour les Nations Unies, en commençant par le service de presse francophone au siège de l’ONU à New York où elle est restée dix-huit mois, avant de partir en mission pour six mois à Hyderabad, en Inde. S’établissant ensuite en Suisse (pays d’origine de sa famille paternelle), pour travailler au Haut Commissariat pour les réfugiés à Genève, elle a lancé, et animé pendant quinze ans en tant que rédactrice en chef, le magazine mensuel Réfugiés, ce qui l’a amenée à partir en reportage dans près de soixante-dix pays du monde. Elle a ensuite vécu pendant un an en Irak, juste après la guerre du Golfe, où elle était chargée des relations avec la presse pour le Prince Sadruddin Aga Khan, une mission suivie d’une année au Cambodge, auprès de Sergio Vieira de Mello, responsable de l’opération de rapatriement des réfugiés de Thaïlande. Puis elle a passé cinq mois de l’hiver 1993-1994 à Sarajevo, en pleine guerre, toujours comme responsable des relations publiques pour Sergio Vieira de Mello, envoyé spécial du Secrétaire général. Après avoir volontairement quitté les Nations Unies, elle est partie vivre aux Etats-Unis : en Californie, puis en Oregon.

Depuis 1997, date où elle est revenue en France, elle travaille comme journaliste, en particulier pour Le Progrès (politique internationale, littérature et tourisme), et est membre de l’équipe éditoriale d’un magazine en ligne, bilingue anglais-français, destiné à faciliter l’apprentissage du français à des anglophones de diverses origines, French Accent Magazine. Elle donne aussi des cours de français à des étudiants japonais, australiens, et autres. Et elle écrit. Plusieurs livres sont déjà parus, et d’autres sont en projet.

Après l’attentat contre l’Onu à Bagdad en août 2003 qui a coûté la vie à Sergio Vieira de Mello, dont elle a accepté d’être la porte-parole dès octobre 2002, elle a publié avec un co-auteur, George Gordon-Lennox: Sergio Vieira de Mello, un homme exceptionnel (2004, Editions du Tricorne). Elle a également collaboré à un ouvrage littéraire intitulé Passions d’Ardèche (2005, co-publication Editions Stéphane Bachès et Septéditions), et traduit avec son mari un livre sur les oeuvres d’art volées dans le monde, Tableaux volés : Enquêtes sur les vols dans le monde de l’art (2006) par Simon Houpt (Editions Stéphane Bachès).

En 2007, elle a publié Blanche Meyer et Jean Giono (Editions Actes Sud), récit littéraire d’une histoire d’amour restée secrète, et totalement ignorée des biographes, entre le romancier et sa maîtresse, qui dura trente-cinq ans.

En 2009, sont parus deux essais sur l’ONU:
– Kofi Annan (Editions du Tricorne), traduction et adaptation en français d’un portrait de l’ancien Secrétaire général de l’ONU par son porte-parole Fred Eckhard.
– Planète ONU, Les Nations Unies face aux défis du XXIe siècle (Editions du Tricorne et Le Monde diplomatique), comportant le premier historique des Nations Unies jamais publié en français, et des commentaires d’une soixantaine de personnalités interviewées pour un film documentaire réalisé par le cinéaste Romuald Sciora (co-auteur du livre).

Annick Stevenson est également membre fondatrice et du comité de direction du Festival international du film des droits humains à Genève.

En août 2011, elle fait paraître aux Editions Luce Wilquin son premier roman, Génération Nothomb, inspiré d’une histoire vraie, celle d’un jeune homme qui découvre le plaisir de la lecture grâce à un roman d’Amélie Nothomb.