• Auteur(s): Sara Dombret
  • Éditeur: Névrosée
  • Genre: Roman
  • Format: 13 x 20 cm
  • Nombre de pages: 348 pages
  • ISBN: 978-2808303-89-7
  • Parution: Novembre 2019
  • Prix: 20 €
  • Disponibilité: Disponible
  • Distribution: MDS (B)

Une histoire captivante et noire qui mélange présent et passé.

L’intrigue se passe à Bruxelles dans une vieille demeure un peu inquiétante. Catherine, architecte se voit malgré elle, en charge de la rénovation de cette maison familiale. A l’occasion des travaux, elle découvre une cave, pas d’époque, une cave très, trop petite, et dans la cave, une photo d’une femme qu’elle ne connaît pas, mais qui porte la même tache de naissance qu’elle. Découvrir, qui elle est, devient une obsession.

Une écriture terriblement imagée, drôle, acide. 

– «  En même temps, Suzanne a le cerveau dérangé. Brouillé. Une omelette de gens, d’époques, de souvenirs, d’âges, d’endroits et d’heures. On peut pas être en retard quand on a rendez-vous avec l’Alzheimer de sa mère. Peut-être même qu’on est toujours un peu en avance. »

– « Le hall d’entrée est immense. On a l’impression que si on y reste trop longtemps, il pourrait vous aspirer. Catherine pensait trouver des entrelacs en fer forgé, des structures métalliques, organiques, des chapiteaux, des colonnes, des flammèches, des enroulements, des décors muraux faits d’arabesques et de végétaux stylisés, du marbre, de la lumière. Rien de tout ça. L’ambiance est sombre. Les murs foncés, noirs ou peut-être bruns. La seule source de lumière vient d’un grand vitrail dans les tons ocre qui se déploie sur toute la hauteur du mur et rend l’intérieur malade. Un mélange de jaunisse et de diarrhée ».

– « La famille, c’est pas toujours facile. C’est souvent plus sordide que n’importe quel fait divers, et surtout, ça grouille dans la vie des gens. Ça couvre leurs corps d’une merde qu’ils sont seuls à sentir ».