Arrière-plans réunit des poèmes écrits derrière la vitre où filtre la lumière des nuits et des aubes pluvieuses. Le poète y recense les sentiments qui le traversent durant les nuits de veille, où le temps ralenti conduit la pensée à méditer, sur soi-même, sur le temps, sur les désirs. Le souvenir ou la contemplation de paysages s’y entremêle à la présence-absence d’un amour lointain et à la page en train de s’écrire.
Revoici les mots provisoires
pour que recommence
ce qui doit l’être
Non écrire n’est pas vraiment
mourir
seulement un leurre
pour biaiser
avec l’inconnu
Alors le nuage effondré
au bout de la rue
me recommande
au premier train
qui ajourne le départ.