
Autoportrait en arbres : c’est à la lettre qu’il faut prendre ce titre singulier. Dans ce texte tissé sur trois portées, poèmes, commentaires de tableaux et réécriture en forme d’hommage au Baron perché d’Italo Calvino, Christine Caillon est parvenue, par une écriture poétique vibrante et d’une rare justesse, à nous faire éprouver « ce que sent la feuille sensible ». Ainsi entrons-nous avec elle dans la matière même de l’arbre, aidée en cela par Kikie Crêvecœur qui déploie, autour du texte, la fascinante arborescence de ses noirs et blancs.