
Les quelques pages écrites par Borgès, durant les derniers jours qu’il lui reste à vivre, diffèrent étrangement de celles qui les précèdent : l’auteur en veut, soudain, à tous ces livres qui ont dévoré son existence, il regrette la pampa de ses ancêtres, et les fauves qu’il allait admirer dans son enfance. Au-delà d’eux, il rêve même du chien qui aurait guidé ses pas d’aveugle, d’ailleurs il lui semble sentir sa langue râpeuse – à moins que ce ne soit une lézarde dans le mur.