Au tout début du XVIIIe siècle, l’armée suédoise défait les troupes russes de Pierre le Grand, assurant à son roi, Charles XII de Suède, l’hégémonie sur la Pologne et le Danemark.
C’est dans ce contexte qu’un déserteur, Christian von Tornefeld, et un simple voleur vont se rencontrer, un jour d’hiver, dans les plaines de Silésie, non loin de la frontière de Pologne. Tornefeld, d’origine suédoise, a déserté l’armée polonaise et rêve de rejoindre les rangs de Charles XII. Le voleur, lui, veut échapper à la potence, ainsi qu’aux forges de l’évêché (appelé aussi « l’enfer de l’évêque »), un lieu où le gîte est assuré mais au prix d’une vie de forçat.
Tous deux vont trouver refuge dans un moulin abandonné et hanté. Par un concours de circonstances ainsi qu’un pacte avec un revenant, un plan machiavélique va germer dans l’esprit du voleur qui l’amènera à usurper l’identité de son compagnon d’infortune, et ainsi devenir le « Cavalier suédois ». Jusqu’au jour où le destin va le rattraper.