J’ai regardé partir le dernier bateau
parce que
l’île m’a transmis les mots justes
pour rester
Elle seule
pouvait les prononcer
Favorisant le texte lapidaire, Anne-Marielle Wilwerth y recrée un univers avant tout sensoriel. Sensible à l’éphémère des choses, elle traduit les subtilités du présent. Rien, dans ses poèmes, n’est laissé au hasard. Les atmosphères maritimes, insulaires et portuaires l’inspirent particulièrement, comme le silence nécessaire à sa vie et qui la nourrit.