• Sous-titre: Anthologie
  • Auteur(s): Béatrice Libert
  • Éditeur: Le Taillis Pré
  • Genre: Poésie
  • Péritexte: Choix et préface d'Yves Namur. Peintures de Francis Joris
  • Format: 14.5 x 20.5 cm
  • Nombre de pages: 165 pages
  • ISBN: 978-2-87450-129-6
  • Parution: 2018
  • Prix: 20 €
  • Disponibilité: Disponible
  • Distribution: Tondeur (Belgique). Pollen (France).

Cette anthologie s’essaie à découvrir, ou à tout le moins à entrevoir, les multiples visages que porte en elle Béatrice Libert depuis près de quarante ans qu’elle s’est assise à la table d’écriture. Si son Petit Bréviaire amoureux ou, plus récemment, Au seuil de l’ange ont fait d’elle un chantre incontesté de l’amour, il y a urgence à arpenter les nombreux chemins de réflexion qu’elle a pu emprunter de livre en livre, ceux où en réalité son œuvre se déploie en tout sens, de la gravité à la mort, de l’inattendu à l’amour. Sans pour autant répondre à la question qu’elle se pose à elle-même : « Par quels chemins ai-je dansé ma vie ? »

Avec l’accord tacite de l’auteure, Yves Namur a choisi de traverser son travail poétique selon quelques repères qui pourraient la cerner au mieux, en sachant que d’autres portes, d’autres entrées restent grand ouvertes. Plutôt que d’envisager un parcours chronologique, cette anthologie préfère suivre Béatrice Libert comme l’Alice de Lewis Carroll, de l’autre côté du miroir, là où œuvraient, dans le désordre, la curieuse, l’insoumise, la pensante… et quelques autres femmes à aimer.

Saint-Pol-Roux disait de l’univers que c’était « une catastrophe tranquille » quand le poète, lui, « démêle, cherche ce qui respire sous les décombres et le ramène à la surface de la vie ». C’est justement ce que Béatrice Libert, dans sa poésie, a toujours cherché à mettre en lumière : ces petits riens de la vie, ces restes ou ces miettes de pain qui font, de chaque instant, une raison d’être et d’espérer.

« C’est dans le puits humain que l’écriture plonge ou prend racine, et c’est de ce puits qu’elle tente de s’approcher toujours plus près pour en faire remonter les substances ou substrats qui rendent humain ou débêtissent un siècle en chute libre. L’écriture permet de déplier un paysage mental à la fois singulier et universel dans le sens où elle cherche à révéler un fond commun entre soucis du quotidien, aspirations les plus hautes, bien-être et harmonie entrevus. »
— Nelly Carnet, le Temporel

« Au moyen d’un rien, un brin d’herbe suffit, Béatrice Libert réveille cette complicité au monde qui n’est pas toujours un accord, mais un cri quelquefois même discordant.»
— Jean-Marie Corbusier, le Journal des poètes

« De recueil en recueil, le combat intérieur s’approfondit, nourrit les images et le langage, nous parle toujours plus fort, dans la complicité et l’émotion partagée. »
— Jean Joubert, l’Heure blanche