• Sous-titre: Et autres chroniques cinématographiques
  • Auteur(s): Claude Ollier
  • Éditeur: Les Impressions Nouvelles
  • Genre: Cinéma
  • Format: 14.5 x 21 cm
  • Nombre de pages: 248 pages
  • ISBN: 978-2-87449-783-4
  • Parution: Août 2020
  • Prix: 19 €
  • Disponibilité: Disponible

De 1958 à 1968, Claude Ollier écrit régulièrement sur le cinéma dans divers journaux et revues (principalement la Nrf et les Cahiers du cinéma), en contrepoint à son travail d’écrivain (1958 est la date de publication de son premier roman, la Mise en scène, qui obtint le prix Médicis). En 1979, sur l’initiative de Jean Narboni, il compose une première compilation de ses chroniques, publiée en 1981 par les Cahiers du cinéma/Gallimard, sous le titre Souvenirs écran. Devant opérer un choix dans une somme de plus de cinq cents pages, il élimine alors divers textes, le plus souvent en raison de son humeur, et non de leur valeur critique et littéraire. Quarante ans plus tard – cinq ans après le décès de Claude Ollier –, il nous a semblé nécessaire de redonner à lire ces textes écartés qui n’ont rien perdu de leur acuité et qui concernent cette grande décennie de renouvellement des formes cinématographiques. De Jules et Jim de Truffaut à Eva de Joseph Losey, de Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda à Cuba si de Chris Marker, en passant par la Ronde de l’aube de Douglas Sirk, l’Attente des femmes d’Ingmar Bergman ou l’Année dernière à Marienbad d’Alain Resnais qui, par son ampleur, est devenu la pièce maîtresse de ce nouveau volume, la totalité des chroniques cinématographiques de Claude Ollier se trouve maintenant rassemblée. Nous avons tenu à ajouter en fin de de second volume Aquarium, un superbe essai sur l’œuvre de Josef von Sternberg écrit en 1970 pour un dictionnaire anglais.
Christian Rosset, qui a rassemblé et préfacé ces chroniques, a été témoin en 1979 de la mise en œuvre de Souvenirs écran, le précédent livre de Claude Ollier sur le cinéma. Il vient de publier aux éditions Hippocampe un portrait de Claude Ollier intitulé le Dissident secret.
En postface, un entretien avec Jean Narboni par Emmanuel Burdeau permet de replacer l’extrême singularité de ces chroniques dans la sphère de la critique cinématographique de ces années-là.