Écrire est toujours, en soi, une aventure. Écrire sur l’écriture en général est déjà une autre aventure, plus exigeante, plus ardue, moins facile à communiquer. Écrire sur l’écriture intime, non pas d’une manière théorique aboutissant à la production d’un système, mais en employant les notations intuitives, fugaces et dispersées recueillies au jour le jour par l’écriture intime elle-même, est une aventure très particulière parce qu’elle est sans précédent, sans ambition, sans enjeu, sans illusion, sans conclusion, en quoi, somme toute, elle ressemble au hasard de la vie, mais sans vouloir se l’avouer.