
Extrait
Pour que tiennent des nerfs
d’homme il faut qu’ils soient
noués autour d’un os de sable premier
solidifié soufflé du néant Et nos visages
d’accablés alors sourient de leur nuit
illuminés Ainsi le leurre
des poèmes navigue de poète
en poète ainsi nous fusons nous
vagissons à contre-naissance
ayant choisi de naître comme
erreur Ainsi nous baisons la
beauté des Sirènes sans voix sur nos bras