Extrait
Si le cœur en disait long. Si la vie… Passe la vie entre silence et solitude. Car si tout ce qui se retient revenait un jour ou l’autre à ce lieu-dit, dit le cœur à corps en catimini, alors fais un nœud avec le silence et saisis l’absence. Mesure le temps de choisir un autre lieu, Voyageur invertébré. Accepte l’hospitalité pour te retrouver face à toi-même ; cette impasse, où troubles et manèges escortent le possible du rêve. L’abandon n’en dit pas plus long qu’un poème répondant entre ses lignes à un autre sentiment.
Cœur à corps a obtenu le prix Lockem 2008 de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.