
Pratiquement inconnu de son vivant, Franz Moreau a écrit — et publié de façon trop discrète — surtout entre 1953 et 1958, quelques uns des poèmes les plus limpides et les plus proches de la pureté absolue depuis Odilon-Jean Périer. […] Un bonheur tangible mais subtil en ses sous-entendus se dégage de ses écrits, où pas un mot ne demeure injustifié. Car c’est aussi un défi à la mode de son temps que lance Franz Moreau. […] Il convient de lui donner la place à laquelle il a droit.
Liliane Wouters et Alain Bosquet, la Poésie francophone de Belgique 1903-1926, vol. 3, 1992.