« J’ai toujours aimé les mots. J’ai toujours aimé l’herbe, les arbres, les animaux que j’approchais. Très jeune, j’ai été imprégné, des insectes aux nuages, de ce qu’on nomme aujourd’hui l’écologie. C’est resté pour moi un itinéraire de vie, qui s’est mêlé très vite au besoin de dire l’intensité ressentie devant cet univers où je vis. Dans le terreau du silence, je plante quelques mots et les laisse germer, élaguant les « gourmands » non indispensables. Avec eux, je tente de comprendre le temps qui passe et blesse. Mes poèmes veulent restituer cette porosité que je sens entre les éléments qui me cernent et moi, le plus sobrement, mais le plus justement possible. »
Guy Beyns