
Crever la nuit, c’est la traversée, à dos de pensées, de l’espace-temps d’une nuit fictive de solitude, où je appelle et espère tu pour retrouver nous. Une nuit où le soliloque intérieur convoque le souvenir et remue l’inquiétude dans la plaie de l’attente.
Extrait
Cent mètres carrés de solitude, c’est beaucoup.
C’est trop. Un terrier suffirait. Ou une cave.
Mais la lumière ? Comment faire sans elle ?
Comment faire sans toi ?