
Quand entre ombre, errance et visage, un poète songe à regarder le ciel pour y retrouver la trace de celle qui a nourri cette trace d’écriture et de sentiment…
Poésie intime que celle-ci, parce que Michel Bourçon, qui maîtrise le poème en prose, montre ici que le poème versifié libre lui convient bien et permet aussi à son auteur de s’épancher, sans jamais tomber dans le trop rose ni le trop noir, dans une écriture qui ne fait jamais fi de la discrétion.
À la sobriété de l’expression (vers brefs, poèmes denses, peu d’images) correspond une volonté de ne jamais peser, d’être au fond, comme l’oiseau, gravité et légèreté dans le même geste.
— Extraits de la préface de Philippe Leuckx