Le poème de Michel Lambiotte n’est point vraiment réflexion mais plutôt expérience au sein même de l’écriture, et dans son cours comme dans son décours sans que l’un ou l’autre épuise jamais sa genèse. Pensante d’elle-même, cette écriture à la fois se reflète et se prononce.
— Fernand Verhesen
« de nuit un visage double étiré
dans le feuillage de mai
mai sauvage où les mains se nouent
le double retour des patiences »