
Créer c’est, dans un sens, frôler la mort. Laisser une trace de dérapage. Chier à la face de l’histoire. Confronter la mortalité avec un majeur dressé en l’air, sachant parfaitement que la mort disposera éventuellement de ce corps, mais elle ne sera pas capable d’enterrer complètement les pièces à conviction que cette terroriste de l’art projette de laisser derrière elle.