Suite aux attentats de Paris, Arantxa Alvarez Perez (1984-.), journaliste madrilène, se rend à Bruxelles, dans la commune de Molenbeek, et infiltre un groupe de jeunes filles radicalisées. Elles sont engagées, elles sont musulmanes et elles sont féministes.
L’une d’elle, Khadija, fascine la la journaliste et devient son intime. Le récit est traversé par la question de la légitimité de la violence, même dans le cas du terrorisme.
Alvarez Perez quitte volontiers le terrain de « la neutralité journalistique », sans verser dans le « gonzo-journalisme ». Elle raconte sa fascination et son amour pour Khadija, qui devient son amie.