tête de sang os communs
il n’est d’autre paix
que celle du corps rompu
larmes immobiles du silence
il n’y a plus de paroles
à peine une forme charnelle
toute pareille et toute divergente
dédoublé à chaque visage
tu veux prendre la terre
et ce point dans la nuit
est plus proche de toi
que ce fruit plein de sève
il n’y a plus qu’un vide immense
qu’une paix très cruelle
mort et vie
les deux faces du même silence