
« Danièle Gillemon a suivi l’artiste à travers son long cheminement, depuis ses premières quêtes abstraites des années soixante à ses plus récentes, et toujours énigmatiques, figurations. Loin de s’aventurer dans de superficielles extrapolations psychologiques auxquelles se trouve, certes, exposée une peinture à ce point à contre-courant du rendu conformiste de notre environnement, l’auteur s’attache à nous décortiquer l’œuvre par une analyse concrète des moyens plastiques qui l’ont de longue date générée, par une approche aussi de l’homme qui l’a conçue sans se poser beaucoup d’autres questions que celle de l’urgence qui préside au juste équilibre de la toile à finir. » Roger-Pierre Turine, La Libre Belgique, 18 novembre 1992.