Depuis quelques années, entre deux courts poèmes, pour se rincer l’esprit, Karel Logist écrit de petites phrases, de brèves réflexions sur le monde qui l’entoure, sur ses contemporains, des fragments empreints d’humour, de philosophie, d’amertume parfois.
Ces textes rencontrent un indéniable succès sur les réseaux sociaux.
Aux aguets, l’éditeur d’aphorismes propose alors au poète de le publier.
Extrait
Il nous manque la clé pour ouvrir le silence.
J’adore avouer mes mensonges. Pour qu’ils deviennent des vérités.
Je ne travaille pas. Plusieurs métiers m’exercent.
On a beau accuser son âge ; le vrai coupable court toujours.
Narguons les lunes et les amarres. Larguons les nuls et les amers.
Les écrivains heureux jardinent leurs paysages.
Mon pire cauchemar serait de laisser à d’autres le soin de réaliser mes rêves !