• Sous-titre:
  • Auteur(s): Anne-Marie Derèse
  • Éditeur: Le Coudrier / Le Coudrier
  • Genre: Poésie
  • Péritexte: Préface de Jean-Michel Aubevert. 9 illustrations couleur sur papier Canson 160 gr de Sonia Préat
  • Format: 14 x 20.5 cm
  • Nombre de pages: 145 pages
  • ISBN: 978-2-930498-33-1
  • Parution: 2012
  • Prix: 18 €
  • Disponibilité: Disponible
  • Distribution: Autodistribué (Belgique). Librairie Wallonie-Bruxelles (France).

Écrire est un jouir dont l’écho se réverbère dans un jeu de regards, dans la complicité tenace d’une morte. S’abolir est vivre incessamment. A le lire plus avant, le recueil semble se déliter en ses parties. Il paraît s’épancher au fil de circonstances, d’inspirations, plus fortuites que concertées, quoique constamment relié aux thèmes de la tentation et du deuil. Il oscille dans un constant oxymore ainsi qu’une eau que son feu ranime. Anne-Marie Derèse s’y vérifie inspiratrice du trouble dont elle aime à frôler l’équivoque pour en respirer le flacon plutôt que d’en effeuiller le pétale. Il faut, au souffle du vent, prêter un supplément d’âme qu’on portera jusqu’au dernier.

Mon bras devient de plus en plus long
Au passage, il frôle les âmes.

C’est qu’il faut clore une âme sur les points de suspension d’une vie et tendre à l’indicible, déposer dans l’esprit tout le bagage des sens, où l’image au toucher se tresse.

Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert