
Fleurs de civilisation s’attaque à un problème psychologique dense : l’analyse du poignant combat que soutient une femme artiste pour se dégager des soucis que lui imposent les lois naturelles et se consacrer toute entière à son art, à une époque où l’on considère généralement qu’une femme ne peut avoir de talent et que, si elle devient artiste, elle perd nécessairement sa nature de femme.
La femme perd-elle sa féminité lorsqu’elle devient artiste ? Probablement pas mais ce qui est sûr, c’est que les préjugés et les convenances sociales lui imposent énormément de sacrifices, surtout lorsqu’elle est déchirée entre son art et l’amour.