• Auteur(s): Gérard Paris
  • Éditeur: Bleu d'encre
  • Genre: Poésie
  • Format: 12 x 20 cm
  • Nombre de pages: 40 pages
  • ISBN: 978-2-930725-22-2
  • Parution: 2018
  • Prix: 10 €
  • Disponibilité: Disponible
  • Distribution: Autodistribué.

Les fragments de Gérard Paris – il y en a sept (un pour chaque jour de la semaine ?) pour chacun des vingt-neuf paragraphes du recueil — sont des concentrés de textes : une formule, un aphorisme, un paradoxe, une allitération, une assonance, simplement quelques mots pour dire l’essentiel sur un sujet que l’auteur ne développe pas, il laisse son développement dans des points de suspension que le lecteur devra remplir en fonction des impressions personnelles qu’il tirera de sa lecture. J’imagine l’auteur comme un alchimiste penché sur sa cornue alambiquée distillant son vocabulaire pour en tirer l’essentiel (« Malaxer, torturer, sertir l’essence des mots… »), les quelques mots qui évoqueront le monde comme il le voit, comme il le vit, comme il le rêve. Un monde en équilibre entre le rêve et la réalité, un monde entre la vie et la mort, la mort qui n’est pas une fin mais simplement un ailleurs. « Mort et vie s’entrelacent dans une spirale de feu et de cendres… » Dans son premier fragment, il indique clairement au lecteur où il souhaite l’emmener : « Le connu (le formel) me dérange, l’inconnu (l’informel) me fascine… », le lecteur devra donc imaginer cet informel pour meubler le texte laissé en suspension par l’auteur.
— Denis Billamboz