Vitrine un peu
vide à la lisière d’une forêt
dans une photographie d’Atget
la vie déplie ses feuillages
ou les délace comme l’espoir
au terme de cette nuit si longue
à chercher la porte du jour
en cette .n d’été hantée
de présences errant alentour
de la rue du Temple -miroir
où je m’effaçais de moi-même
très sûr que le pont qui tremble
traverse le beau fleuve où
invisible coule le temps
de l’autre temps parmi les ombres