
L’eau, la terre, la pierre portent une mémoire, antérieure et postérieure à l’aventure humaine. Elles sont aussi métaphores du rapport de l’homme au sens et à la parole, tantôt fluide et abondante, tantôt retenue, sinon perdue. Le fleuve et son assèchement définissent un espace travaillé par des signes. A partir du minéral qui le captive, le poète en esquisse le déchiffrement et tente d’assembler un premier alphabet.