On aimerait bien trouver la recette. Mais il nous faut choisir dans tout ce mouvement permanent. Alors, on tâtonne. On expérimente. On déguste souvent.
On découvre des saveurs qui nous enchantent. On frôle aussi l’écœurement.
On digère le pire, parfois.
On se lance avec passion dans de complexes alchimies qui exigent du temps, de la patience, de l’exclusivité, pour atteindre une joie passagère. Et c’est soudain dans l’improvisation spontanée qu’on touche au ravissement. Peut-être parce qu’on a appris à le capter.
On se met à table. On partage. Bon vivant, on apprécie la douce mélancolie des saveurs sublimées de nos bonheurs anciens. Et des épices nouvelles illuminent notre présent.