
Impoli/Dépoli est une traversée de paysages et d’états intérieurs. Suivant une logique de la sensation, « celle qui fantôme », croque et fendille le quotidien, glissant entre les pages des indices de moments vécus ou de ce qui pourrait être. Tout au long du recueil, la narratrice, en « poisson vivante et trouble », se fraie un chemin au fil de ses questions et de ses désirs.
« Dans ces poèmes, j’ai récolté la pluie, le beau temps et les météos intersticielles de ces dernières années.
Ce recueil, travail de patience et d’éclosion, vient clore le tourbillon de la décennie de la vingtaine avec son lot de tribulations, de rêves, de colères et d’incertitudes. Il se présente sur le mode de l’ouverture et de l’expérimentation, de l’interrogation et des désirs multiples qui nous traversent et percent le bitume et la terre.
C’est une très grande joie que de l’avoir confectionné et matérialisé après l’avoir trimballé partout où j’allais, entre ma tête, mon corps et mon ordinateur.
J’espère qu’il vous touchera parce que, comme tout acte créatif, il est écrit depuis un seul et unique endroit : l’amour. » (Inès Coville.)
à vélo j’arrache les fleurs les feuilles
les sourires me sont offerts
à la volée je capte la rosée les particules fines
ma peau est une épuisette sans filtre
bronzée fêlée joyeuse
demain m’attend
le plus bel ouvrage