
Entre Bruxelles, la forêt de Sumava et le val d’Azun, Jusqu’à l’arbre est un voyage en des lieux où l’humain ne maîtrise pas tout. C’est une déclaration d’amour à ce qui sort du cadre, un regard singulier sur les talus, les friches, les plantes des bords, les vies du scolyte et de la vache. Ici, on se rencontre à hauteur du sol, on vit dans une temporalité non linéaire, en spirale, et on redevient, comme le dit Gary Snyder, simplement une personne jouant dans le champ du monde.