Juste pour un instant témoigne du retour inconscient vers la nostalgie des phrases longues. Mais très vite, elle se raccourcissent, pour toujours dénoncer les mots et leur impuissance à « vouloir dire ».
Citons la fin du « Temps se ferme » :
« Le dernier mot
Posé nu,
Sur la table,
Comme une fatigue.
Et puis la vision noire du monde
Voici revenu le retour des bêtes aveugles
Les habitudes du réel. »