En dix-neuf nouvelles, Jean Tousseul évoque l’existence dramatique et quotidienne des “petites gens” en bord de Meuse. Ouvriers, carriers, forçats, muets, étrangers… ces êtres portent sur leurs épaules les désastres du passé, les mensonges sociaux, l’isolement de la vie. Ils sont humains et humbles, ne crient pas leur révolte, mais la font peser d’un silence tenace, car “il y a des soirs morbides où vous songez au sommeil tranquille, sans rêve, au fond de l’eau”.