
C’est le vent, comme femme,
Dans l’air qui est changeant,
Et parfois haut qui brame
Ou monte en un plain-chant,
Et puis d’autrefois crie
Comme si ciel blessé,
Souffrait des mâts allés
Déchirer sa vie bleue
C’est le vent comme une âme
De tout qui se délie,
A voix haute qui clame
Sa peine ou son oubli,
Et s’en va par le monde
De soleil ou de pluie,
Sur les mers bleues, où rondes,
Les voiles se déplient. (…)