• Sous-titre: L'intégrale
  • Auteur(s): Daniele BacciDavid Giannoni
  • Éditeur: maelstrÖm
  • Genre: Bande dessinée
  • Péritexte: Postface d’Antonio Bertoli
  • Format: 21 x 29.7 cm
  • Nombre de pages: 214 pages
  • ISBN: 978-2-87505-274-2
  • Parution: 2017
  • Prix: 25 €
  • Disponibilité: Disponible
  • Distribution: Maison de la poésie d’Amay (Belgique et Luxembourg). Librairie Wallonie-Bruxelles (France).

Ce volume réunit les trois volets de la trilogie la Face cachée de la ville : Meurtre à Bramacity, le Gitan de Bramapan et le Mystère des êtres-frontières. Cette bande dessinée au long cours marie récit d’enquête et anticipation.
Pour l’inspecteur Colon et son fidèle tapir Chris, tout commence à Bramacity par la découverte, dans les sous-sols du Palais de Justice, de cadavres d’hommes assassinés dont les papiers d’identité indiquent qu’ils seraient originaires d’une ville mystérieuse dénommée Bramanod. Son enquête va conduire Colon à explorer divers univers parallèles et labyrinthiques : la cité utopique de Bramapan, la ville techno-futuriste de Bramyran. Il y découvrira le secret de ses origines et la véritable nature des êtres-frontières.

 
La poésie, cette Cendrillon d’un monde et d’une planète devenus fous à cause du capital, des faux dieux qui nous leurrent en nous forçant à travailler, produire, nous armer, faire notre service militaire, maintenir une armée, aller à l’église, nous marier, honorer notre père, notre mère et le curé, à écrire et à agir d’une certaine manière, régler notre réveil, établir certains horaires et pas d’autres, fréquenter et ne pas fréquenter certains lieux et certaines personnes, adopter un calendrier et un agenda, à naître, vivre et mourir ainsi, comme s’il n’y avait rien d’autre à faire et à devenir… eh bien la poésie a déjà trouvé sa voie pour s’exprimer encore et encore. Depuis toujours on a essayé de la tuer et jamais on n’y est parvenu, on y parviendra encore moins maintenant. Parce que la poésie est dans la vie, oui, et elle se fait au lit et dans les bois comme l’amour (Breton). C’est seulement ainsi qu’elle arrive dans les pages d’un livre, dans un film ou dans une bande dessinée et c’est seulement ainsi qu’on peut la reconnaître.
Elle parle d’un être qui ne vit pas par hasard. Elle parle d’un mythe. Comme Colon.
— Extrait de la postface d’Antonio Bertoli.