La Fuite en Chine

On peut douter que le metteur en scène monte jamais la pièce de Claudel, mais une chose est sûre, en homme de théâtre il la place au plus haut. Au point d’offrir en présent à la jeune femme à l’esprit un peu dérangé, abordée dans la rue, le rôle d’Ysé. Ce qui ne serait qu’une façon de se monter à deux une histoire, comme on se monte la tête, si le même metteur en scène, fantasque et brouillon, n’avait l’habitude de proposer ce même rôle aux femmes qu’il séduit. Entre autres à la comédienne qui plus encore que lui attend du théâtre qu’il lui permette de dire de beaux textes. Ce qui n’est pas le cas des productions télévisuelles médiocres auxquelles elle participe et qui l’ont fait un peu connaître. Mais cela elle l’accepte, pourvu qu’en contrepartie on lui accorde un jour d’incarner l’héroïne de Partage de Midi. Alors qui sera Ysé ?

Rose Rose

Si cette jeune fille pousse la porte de ce commissariat c’est qu’elle a perdu quelque chose, mais quoi ? elle ne sait trop. Une chose est sûre, il s’agit moins pour elle de porter plainte, que d’apporter sa plainte. À charge pour le sergent Cicéron et l’inspecteur Ciboulot de mettre en voix son silence. Ils vont la faire parler. Quoi ? Pas d’inquiétude. L’inspecteur Ciboulot fait travailler son cerveau, logique et poétique. Et preuve que sa méthode douce est payante, il va même la faire chanter.

Prise de tête

Le meilleur moyen de perdre la tête, c’est encore de devenir fou, mais une chose est certaine, perdre la tête rend fou. Surtout sa tête d’enfant, par la faute d’un trou de cigarette, au beau milieu d’une photo de classe. Alors, à quoi ressemblait-il, le petit Holopherne au visage brûlé ? Est-ce qu’il ne pourrait pas lancer un appel ? La radio est faite pour ça, non ?