
La langue ne serait-elle qu’un sujet propre à intéresser des esthètes désœuvrés, des puristes sourcilleux, ou d’aimables cruciverbistes ?
Non, car c’est à travers elle que nous appréhendons le monde et que nous nous intégrons à la collectivité. C’est à travers elle que le pouvoir se donne ou se refuse : dans un monde où communiquer est capital, régner sur elle représente un enjeu de taille. Et à l’ère du numérique, la langue est aussi un riche gisement économique.
Ce nouveau livre de Jean-Marie Klinkenberg place nos langues – et spécialement le français – au cœur d’une réflexion sur les communications et les relations humaines dans le monde d’aujourd’hui. Il énonce avec brio et clarté les principes d’une politique linguistique visant la justice et l’équité, en proclamant que la langue est faite pour le citoyen, et non le citoyen pour la langue.
Ce livre a été publié avec l’aide du Service Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles.