Extrait
Où,
Dans quel coin vide de la vie
Déposer, en offrande à ses pieds fatigués,
Ma pensée ?
Quel arbre accepterait aussi
Qu’on y greffât ce qu’il y a peut-être encore d’oiseau migrateur
Dans mes mots ?
D’ici mettre en sécurité
Ce qui n’est pas venu pour mourir ici
De la brièveté accumulée car nous sommes toujours tellement près
De la chute.