Un contretemps infime qui suffit à modifier le destin de douze personnages. Un bibliophile collectionneur de livres transparents. Un souffleur de théâtre kidnappé par un dédale souterrain. Un cinéphile fasciné par le mystérieux figurant d’une série télévisée. Un peintre bruxellois s’étant préparé un surprenant destin posthume. Un rêveur prisonnier d’un épuisant cauchemar. Un paranoïaque lâché dans une ville pleine de dangers. Ni réalistes ni psychologiques, les sept nouvelles de la Nuit sans fin n’en sont pas moins résolument narratives, car l’auteur croit au plaisir mystifiant de raconter des histoires. On croisera dans ce recueil pas moins d’une soixantaine de protagonistes, principaux ou épisodiques ; des pastiches express de polar, de science-fiction, de western et de roman d’espionnage. On y rencontrera surtout nombre de personnages prisonniers d’un labyrinthe matériel, mental ou virtuel. Et l’on y verra non sans délices se brouiller inextricablement les frontières du vrai et du faux, du réel et de la fiction.
La Nuit sans fin a reçu le prix Frans De Wever.
Né à Montréal, Thierry Horguelin vit en Belgique. Fut libraire, puis longtemps critique littéraire et de cinéma. Travaille aujourd’hui dans l’édition. Auteur de recueils de nouvelles et de proses brèves : le Voyageur de la nuit, la Nuit sans fin (prix Frans De Wever 2009), Choses vues, Alphabétiques, Nouvelles de l’autre vie et Ma vie d’espion. Coscénariste du film la Part de l’ombre d’Olivier Smolders. Blog : locus-solus-fr.net. Twitter : @grappilles.