Dans ce recueil de poèmes, Victoire de Changy partage ses premiers tâtonnements dans la maternité. Dans l’expérience pourtant très personnelle de ces neufs mois dedans puis dehors racontés, on trouve des résonances, des accointances, un étonnant constat d’universalité.
La Paume plus grande que toi est le premier volet d’une trilogie.
Extrait
si j’écris Nour c’est pour
prétendre
figer l’instant
qui s’échappe continuellement
le solidifier
faire de ces secondes de Nour
celles-ci toujours
déjà passées
des petits cristaux
à admirer