
« Les enfants d’aujourd’hui sont les derniers à pouvoir inverser le chaos à venir », écrit Carl Norac. Je plus que plussoie. Aux enfants nous devons le meilleur, et ce, dans tous les domaines. Carl parle ici de poésie : pour enfants ou pour adultes ? Il serait bon d’abolir les frontières, de passer outre les a priori. Vive la candeur, laquelle n’est pas naïveté. Vive la poésie qui toujours sort des cadres et autres espaces clos, et n’appartient à personne, donc à tout le monde. Vive le partage, à l’école ou dans la rue, chez soi ou dans la lune ou les deux, des mots qui nous grandissent. Nous avons plus que jamais besoin d’air.
— Valérie Rouzeau