
Emily contemplait ses doigts aux ongles vernis en se demandant ce qu’elle pouvait en faire pour aider.
Ses enfants seront les prochains héritiers de la souffrance des ancêtres, mais parce qu’elle arrose l’arbre de la mémoire, je peux rejoindre celui du retour, où vit l’esprit d’Ayo, qui portait « la joie » comme prénom.
L’arbre d’oubli n’existe pas. S’il existait, on ne pourrait aimer ni les arbres ni l’oubli.
Alabama 2013. Insulté par un policier blanc, un professeur à la retraite se met en quête de son histoire et de ses racines. Deux siècles plus tôt, au Dahomey, Ayo est embarqué sur un navire négrier. L’Arbre du retour est une fresque romanesque se déployant sur neuf générations. Un roman ancré plus que jamais dans l’actualité, du début de l’esclavagisme dans les années 1800 au Black Lives Matters aujourd’hui. Un livre nécessaire.