Cet ouvrage n’écrit pas une histoire linéaire. Celle, plutôt, d’une réalité en devenir dont le cadre chronologique est l’extrême fin du XXe siècle. Les principaux aspects envisagés ont trait à tout ce qui détermine l’art actuel dans un sens « politique », comme formule se destinant à investir l’espace réel pour l’habiter ou le changer. Initialement destinées à l’espace de la revue d’art ou de la conférence, rédigées donc « à chaud », les études proposées ici sont l’accompagnement d’une histoire de l’art vécue en direct, dans son moment politique même et sur un mode circonstanciel. Leur objet : rendre compte de l’intérieur, en s’appuyant sur des faits concrets, d’un « en-cours » de l’histoire contemporaine de l’art.
Agrégé d’Histoire, docteur en Histoire et Sciences de l’art, universitaire, Paul Ardenne se définit comme un polygraphe. Rompu à toutes les formes d’écriture, ses domaines d’intérêt sont divers, de la fiction littéraire (Posthumes, Sans visage) à la création artistique (Art, le présent), de l’architecture et l’urbanisme (Terre habitée) à l’esthétique (Extrême. Esthétique de la limite dépassée).
Le fondement de ses recherches : notre corps au prisme de l’élaboration de soi, sociale (Corpopoétiques) comme intime (Moto, notre amour).