• Sous-titre:
  • Auteur(s): Joseph Boly
  • Éditeur: M.E.O.
  • Genre: Littérature
  • Péritexte:
  • Format: 16 x 24 cm
  • Nombre de pages: 220 pages
  • ISBN: 978-2-930333-53-3
  • Parution: 2012
  • Prix: 19 €
  • Disponibilité: À paraître
  • Distribution: Pollen

Nombre d’écrivains de langues maternelles diverses ont choisi d’écrire en français. Quelle est la motivation de ce choix ? Comment perçoivent-ils la langue française ?
Joseph Boly analyse ces questions et leur apporte une réponse personnelle dans son avant-propos, avant de donner la parole à soixante-sept écrivains qu’il estime particulièrement représentatifs en raison de leur parcours et de leur œuvre. D’Hector Bianciotti à Yasmina Khadra, de Maryse Condé à Naïm Kattan, de René Depestre à Atiq Rahimi, de Raymond Chasle à Gao Xing-jian, la langue française est une terre hospitalière, à condition de respecter et de mettre en valeur la diversité culturelle.
Dans les années 1970, Joseph Boly a fondé C.E.C. (Coopération par l’éducation et la culture), qui poursuit son action encore aujourd’hui à la Maison de la francité de Bruxelles. C’est dans ce cadre qu’il a commencé à rédiger à l’intention des professeurs des dossiers pédagogiques mettant en valeur, par une présentation et une analyse, le métissage et le dialogue des cultures, qui sont, avec les valeurs humanistes, les principaux atouts de la francophonie mondiale.
Inscrit dans cette ligne et l’approfondissant, le Français, terre hospitalière est l’aboutissement d’une longue vie de recherches.

En coédition avec l’Association Charles Plisnier.

Extrait
De tout temps mais plus particulièrement de nos jours, la langue française s’est révélée être une terre hospitalière pour les écrivains des pays dont le français n’est pas la langue habituelle d’expression. Sous cet angle, on peut affirmer, avec André Brincourt, que la langue française est sans rivale et qu’elle devance peut-être les autres, y compris l’anglais, par le nombre et la variété des auteurs qui, pour diverses raisons, choisissent délibérément d’écrire en français plutôt que dans leur langue ou dans une autre. Certaines nations étrangères entretiennent même une littérature continue de langue française, c’est le cas de la Flandre (en Belgique), de l’Italie, de l’Espagne, de la Roumanie, de la Grèce, de la Russie et de l’Égypte.
En parlant de « langue hospitalière », nous évoquons les auteurs qui recourent à la langue française parce qu’elle fonctionne chez eux comme une langue seconde ou une langue d’appoint et ceux qui écrivent en français parce qu’ils vivent en France ou dans un pays de langue française, exilés ou non, ou bien entretiennent une relation particulière avec la langue et la culture françaises.